Cet ensemble de chansons et de jeux est principalement destiné aux bébés. Cela dit, les enfants jusqu’à la maternelle restent friands de ces petits moments de complicité. Il est probable que toutes les cultures du monde aient élaboré et transmis un répertoire de ce type et la plupart des adultes qui entourent les bébés, mamans en tête, improvisent souvent autour de ces pratiques de mouvements rythmés, balancements, jeux de petits vertiges, etc.
1. Le chameau
L’adulte est assis sur une chaise. L’enfant est à califourchon sur ses genoux, de face. On remue les genoux doucement en rythme avec la chanson.
Sur le dos de mon chameau il y’a des bosses, deux belles bosses.
A l’avant tout près du cou, une bosse, hop ! (une secousse)
A l’arrière près de la queue une autre bosse, hop ! (une autre secousse)
Mais entre les bosses il n’y a rien du tout (un petit silence)
Non, rien du tout, you ! (On écarte les genoux en tenant l’enfant sous les aisselles, l’enfant tombe entre les jambes)
Il s’agit d’une sauteuse « classique ». Trois surprises (deux secousses et une chute) la ponctuent. Il est possible, avec les plus grands, d’accentuer le côté « mise en scène », de mettre en avant le contexte (une ballade à dos de chameau) en particulier en montrant l’image d’un chameau et en racontant une petite histoire avant de commencer (Nous partons en voyage dans le désert etc.).
2. Dans les bois
L’enfant est porté dans les bras ou sur la hanche. On change de démarche en suivant la chanson.
Dans les bois le loup n’y est pas (bis)
Mais entends-tu le chant des grenouilles,
Qui sautent, qui sautent, qui sautent… ?
Dans les bois le loup n’y est pas (bis)
Mais entends-tu les petits mulots,
Qui trottent, trottent, trottent, trottent … ?
Dans les bois le loup n’y est pas (bis)
Mais entends-tu les petits lutins,
Qui dansent, qui dansent, qui dansent … ?
Dans les bois le loup n’y est pas (bis)
Mais entends-tu mon petit cheval,
Qui galope, galope, galope … ?
Dans les bois le loup n’y est pas (bis)
Il est tout au fond de son lit,
Il dort (Ronflements et immobilité puis on repart au début)
Cette chanson de portage peut servir de base à vos improvisations. Les grenouilles peuvent être remplacées par des puces ou des crapauds, les mulots par des souris etc. Pour ce qui est des mouvements vous pouvez aussi tourner, vous tortiller etc.
3.L’oisillon
L’adulte est assis par terre jambes tendues, il tient les mains de l’enfant assis sur ses genoux.
L’oisillon picore, picore, picore, picore encore;
On bouge doucement les genoux l’un après l’autre
L’oisillon grandi, grandi, grandi…
On plie les jambes, l’enfant monte
Et puis s’envole, you !
On prend l’enfant sous les aisselles et on le lève le plus haut possible.
C’est un jeu entre sauteuse et balancement avec, comme toujours, une chute, une surprise finale. Au-delà du plaisir pris au balancement (première phrase, qui peut durer le temps que vous voulez) et à l’équilibre acrobatique (deuxième phrase, vous pouvez exagérer le côté instable de la position), c’est surtout le final, attendu par l’enfant qui fait le sel du jeu. Pas de mélodie pour l’oisillon, c’est parlé.